Seulement 31,9 % des électeurs ont participé aux élections du conseil législatif de Hong Kong samedi, le deuxième plus faible taux de participation de l’histoire du pays. Les élections de cette année étaient les deuxièmes réservées aux « patriotes » approuvés par Beijing. Amnistie Internationale a qualifié l’élection d’« imposture électorale ».
Les élections de samedi ont eu lieu quelques jours seulement après l’un des incendies les plus dévastateurs de Hong Kong, qui a tué au moins 159 personnes. John Lee, chef de l’exécutif de Hong Kong, a affirmé que le nouveau groupe de législateurs « travaillerait de concert avec le [gouvernement] pour mettre en œuvre les travaux de soutien et de rétablissement après la tragédie ».
Selon Reuters, à la suite de l’incendie, les autorités de Hong Kong « ont emprisonné plusieurs activistes qui ont demandé une plus grande imputabilité ». Beijing, entre-temps, a accusé des « groupes et des particuliers anti-Chine » de « susciter de la rancune » envers le gouvernement de Hong Kong.
La Chine a réformé le système électoral de Hong Kong avant les élections de 2021, le rendant moins démocratique. À l’époque, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont déclaré que « la décision indiquait clairement que les autorités en Chine continentale étaient déterminées à éliminer les voix et les opinions dissidentes à Hong Kong ». L’assemblée législative de la ville compte maintenant 90 sièges : 20 sont directement élus par le peuple et 70 sont nommés, que ce soit par le gouvernement ou des groupes d’intérêt privé.
Les élections locales de 2019 ont été grandement soutenues par les groupes pro-démocratiques et ont connu un taux de participation de 71 %.
Selon le site Hong Kong Free Press, depuis 2020, le « Canada est devenu l’une des destinations les plus populaires pour les émigrants de [Hong Kong] ».