Les principaux diplomates de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) se sont rencontrés cette fin de semaine à Langkawi, en Malaisie, pour exercer de nouvelles pressions sur la junte militaire du Myanmar et faire pression en faveur d’un cessez-le-feu.
Un représentant de la junte a exposé aux ministres des Affaires étrangères les plans d’une prochaine élection, largement considérée comme un subterfuge visant à renforcer la crédibilité des généraux au pouvoir du pays.
« Nous leur avons dit que l’élection n’est pas une priorité. La priorité actuelle est de parvenir à un cessez-le-feu », a déclaré le ministre malaisien des Affaires étrangères à la presse après la réunion ministérielle. « Ce que nous voulons, c’est une aide humanitaire sans entrave pouvant atteindre tous les habitants du Myanmar. »
Le gouvernement démocratiquement élu du Myanmar a été renversé par un coup d’État militaire le 1er février 2021, déclenchant une guerre civile dévastatrice. Selon les chiffres des Nations unies, au cours des quatre dernières années, au moins 5 350 civils ont été tués et plus de 3,5 millions ont été déplacés.
Finalisation de l’ALE Canada-ANASE
Ottawa négocie actuellement un accord de libre-échange avec l’ANASE. En octobre 2024, le ministre thaïlandais du Commerce a déclaré qu’il était prêt à faire avancer les négociations sur l’ALE « afin que le pacte puisse être signé comme prévu l’année prochaine ».
Toutefois, avec la prorogation du Parlement canadien et la possibilité d’élections au printemps, ce calendrier pourrait être repoussé. En 2023, le commerce de marchandises entre l’ANASE et le Canada a atteint 40 milliards $ CA.