Le président philippin Ferdinand Marcos Jr. a rencontré le président américain Donald Trump à Washington mardi, la première visite d’un dirigeant d’Asie du Sud-Est depuis l’investiture de M. Trump il y a six mois.
M. Marcos Jr. semble avoir établi de bonnes relations avec Donald Trump, ce qui a peut-être contribué à la conclusion d’un accord commercial. M. Trump a annoncé l’accord sur les réseaux sociaux, précisant que des droits de douane de 19 % s’appliqueront aux produits philippins, tandis que les produits américains entreront dans le pays « sans droits de douane ». Le président américain avait précédemment indiqué que si aucun accord n’était conclu avant le 1er août, des droits de douane de 20 % seraient appliqués aux produits philippins.
Le président philippin a également rencontré des chefs d’entreprise à Washington, dont plusieurs issus du secteur des semi-conducteurs. Les semi-conducteurs représentent 56,6 % des exportations totales du pays.
Un cas d’exception
Contrairement à la plupart des pays, les relations entre les États-Unis et les Philippines semblent s’améliorer, toute proportion gardée.
Mardi, Donald Trump a qualifié les Philippines de « nation très importante sur le plan militaire » et a souligné les « excellents » exercices militaires récemment menés avec ce pays (p. ex. l’exercice Balikatan). Washington prévoit également de construire des installations pour petits bateaux aux Philippines afin de soutenir ses opérations en mer de Chine méridionale.
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, qui a également rencontré le président Marcos Jr., a déclaré que « [leur] alliance historique n’a jamais été aussi forte ni aussi essentielle qu’aujourd’hui ». Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a réitéré ces propos.
Lors d’un appel téléphonique en juillet, le premier ministre canadien Mark Carney a invité le Ferdinand Marcos Jr. à se rendre au Canada. Les négociations en vue d’un accord de libre-échange entre le Canada et les Philippines devraient débuter prochainement.