La Corée du Sud et les États-Unis ont lancé lundi un exercice militaire bilatéral annuel, intitulé Ulchi Freedom Shield, qui durera 11 jours et impliquera au moins 21 000 soldats.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a critiqué ces exercices, les qualifiant d’« hostiles et conflictuels ». Dans un discours prononcé la semaine dernière, le nouveau président sud-coréen, Lee Jae-myung, a appelé à « la fin à l’ère de confrontation et d’hostilité et à l’ouverture d’une nouvelle ère de coexistence pacifique et de croissance partagée » entre les deux Corées.
L’exercice Ulchi Freedom Shield se déroule après un autre exercice maritime de grande envergure dans la région : la semaine dernière, l’Australie et les Philippines ont organisé un exercice en mer de Chine méridionale, auquel ont participé 3 600 soldats. Le Canada, l’Indonésie, le Japon, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande étaient observateurs.
En mars, Ottawa et Manille ont conclu des négociations en vue d’un Accord sur le statut des forces armées de pays étrangers, permettant aux militaires philippins et canadiens de travailler ensemble sur leurs territoires respectifs. L’accord n’est pas encore entré en vigueur.