Selon le South China Morning Post, Beijing a mis au point un dispositif capable de « couper les lignes de communication sous-marines les plus fortifiées du monde ».
L’invention est destinée à l’« exploitation minière des fonds marins », mais elle pourrait être utilisée pour saboter les câbles sous-marins essentiels qui tapissent le fond de l’océan. Ces câbles assurent 97 % des communications et des transferts de données intercontinentaux, et permettent environ 10 T$ US de transactions financières par jour. Les gouvernements comptent également sur ces câbles pour envoyer des informations classifiées. Un vaste réseau de câbles, dont certains sont reliés aux États-Unis et au Canada, sillonne les mers autour de la Chine.
Une semaine avant que cette technologie ne soit dévoilée, les ministres des Affaires étrangères du G7 réunis à Charlevoix (Québec) ont fait part de leur préoccupation croissante « de constater que des infrastructures sous-marines essentielles […] ont été endommagées de manière importante par des actes de sabotage ». Les ministres du G7 se sont également engagés à renforcer leurs capacités de réparation des infrastructures sous-marines.