Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, s’est rendu au Japon pour un voyage de deux jours la semaine dernière. Il a rencontré le premier ministre japonais, Ishiba Shigeru, et a convenu d’approfondir la coopération dans les domaines de la sécurité maritime, de la cybernétique, des communications stratégiques et de l’interopérabilité.
« Le Japon est l’un des partenaires les plus précieux de l’OTAN », a déclaré M. Rutte, qui a remplacé Jens Stoltenberg au poste de secrétaire général en octobre 2024. Le Japon fait partie des « quatre pays d’Asie-Pacifique » (AP4) de l’OTAN, aux côtés de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de la Corée du Sud.
M. Rutte a salué l’engagement du Japon d’investir 2 % de son PIB dans ses activités de défense d’ici 2027 et a souligné « l’important renforcement militaire de la Chine [et] ses activités déstabilisatrices dans la région de l’Indo-Pacifique ». L’OTAN a qualifié la Chine d’« instrument décisif » de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.
Avant de devenir premier ministre, M. Ishiba écrivait en septembre 2024 que « la création d’une version asiatique de l’OTAN est essentielle pour dissuader la Chine ». Sa proposition ambitieuse n’a pas encore abouti, mais il est probable que le Japon et les membres de l’OTAN (y compris le Canada) poursuivent leur coopération dans le domaine industriel de la défense.