Le plus haut diplomate de Corée du Nord a rencontré le président russe Vladimir Poutine cette semaine, saluant la « proximité spirituelle » des deux pays et s’engageant à approfondir les liens bilatéraux.
Il est difficile d’avoir des détails sur les rencontres de la ministre des Affaires étrangères nord-coréenne Choe Son Hui avec Vladimir Poutine et Sergey Lavrov, son pendant russe, mais le président russe a affirmé que « tout se passait comme prévu » dans la relation.
Pyongyang a dépêché environ 10 000 soldats en Russie pour qu’ils se battent contre les forces ukrainiennes, en échange de soutien économique et technologique.
Des États comme la Corée du Nord, l’Iran et la Chine soutiennent toujours la Russie à divers degrés. Trois chefs de cet « axe de la crise » (le président chinois Xi Jinping, Kim Jong Un de la Corée du Nord et M. Poutine) se sont rencontrés à Beijing le mois dernier à l’occasion d’une parade militaire chinoise.
Les Russes semblent apprécier le soutien de Beijing à Moscou depuis 2022 : selon un sondage Gallup publié lundi, 69 % des Russes approuvent le chef d’État chinois, une augmentation par rapport aux 36 % en 2019.
La relation actuelle n’a rien à voir avec le tumulte bilatéral de la Guerre froide, durant laquelle un schisme Chine-URSS a été déclenché par l’interprétation divergente du marxisme dans chacun deux pays.