Les conséquences de l'adhésion du Royaume-Uni au PTPGP pour le Canada et l’Asie-Pacifique

Le 31 mars, les pays membres de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) ont conclu les négociations sur l’adhésion du Royaume-Uni à l’accord de libre-échange (ALE). Le Canada et les dix autres membres du PTPGP — Australie, Brunei, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam — ont accepté l'adhésion du Royaume-Uni après presque deux ans de négociations.  

Il y a encore du pain sur la planche

Le processus d'adhésion reste inachevé. Le résultat des négociations doit faire l'objet d'un examen juridique et d'une ratification nationale par tous les membres du PTPGP ainsi que par le Royaume-Uni. Si le Royaume-Uni adhère à l'accord, les exportations canadiennes devraient augmenter et les entreprises canadiennes auront davantage de possibilités de s'intégrer dans les marchés et les chaînes d'approvisionnement internationaux. En outre, l’élargissement du PTPGP aide le Canada à promouvoir un ordre commercial fondé sur des règles dans la région Asie-Pacifique.  

Qu'en est-il des autres candidats ?

L'adhésion du Royaume-Uni crée une dynamique de discussion avec les autres candidats désireux de rejoindre le PTPGP. La liste des candidats au PTPGP comprend la Chine, Taïwan, le Costa Rica, l'Équateur et l'Uruguay. D'autres pays qui envisagent de rejoindre le PTPGP (la Corée du Sud et la Thaïlande), pourraient également être incités à redoubler d'efforts pour présenter leur candidature à l'adhésion. Pour adhérer à l'accord, les candidats devront respecter les normes du PTPGP et collaborer avec tous les membres pour répondre à leurs demandes, étant donné que l’adhésion de nouveaux membres requiert l’accord unanime des membres du PTPGP.