La semaine dernière à la COP30, des échanges tendus ont vu des négociateurs se quereller jusque tard dans la nuit de vendredi, ces derniers n’atteignant un compromis (et une entente finale) qu’au lever du jour.
À la fin, 194 pays ont réclamé que le financement de l’adaptation climatique soit triplé d’ici 2035. De plus, ils étaient d’accord pour affirmer que la transition vers les faibles émissions et le développement de la résilience climatique étaient « irréversibles et la tendance de l’avenir ». Cependant, plusieurs délégués étaient déçus de l’absence de feuille de route en ce qui a trait à l’élimination des combustibles fossiles.
Parfois « chaotique et contentieuse », la conférence, tenue à Belém au Brésil, a également donné l’Accélérateur de mise en œuvre mondiale et la Mission de Belém pour atteindre 1,5 C. Les deux initiatives sont conçues pour aider les pays à mettre en œuvre leurs plans nationaux d’action et d’adaptation climatique.
Comme le disait Mark Carney, premier ministre canadien, le Canada et la Chine ont trouvé le temps de collaborer à la COP30, les deux pays endossant une « Déclaration sur la coalition ouverte pour la conformité des marchés du carbone », déclaration menée par le Brésil pour renforcer la coopération sur les marchés du carbone régulés partout dans le monde, notamment par des échanges sur les mécanismes de tarification du carbone et les méthodes de comptabilisation du carbone.
Dix-sept pays sont membres de la coalition, dont Singapour et la Nouvelle-Zélande.
Dans le budget fédéral de ce mois-ci, Ottawa s’est engagé à rendre la tarification carbone industrielle du Canada plus efficace en fixant une « trajectoire tarifaire du carbone industriel sur plusieurs décennies » de concert avec les gouvernements provinciaux et territoriaux.