Cette semaine, un plus petit « sommet à deux » à Manille a produit un accord essentiel pour la sécurité de l’Indo-Pacifique, particulièrement en mer de Chine méridionale. Lundi dernier, le Japon et les Philippines ont signé un accord d’accès réciproque pour améliorer l’interopérabilité entre les armées des deux pays et pour réduire les formalités bureaucratiques de la conduite d’exercices militaires conjoints, définissant officiellement les procédures des activités coopératives lorsque les forces d’un pays visitent l’autre.
Avant de signer cet accord, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères du Japon ont rencontré le président des Philippines, Ferdinand Marcos Jr., qui a « exprimé son désir d’approfondir davantage les relations bilatérales et la coopération trilatérale entre le Japon, les Philippines et les États-Unis », selon un compte-rendu japonais. Le Japon a également déjà signé des accords d’accès réciproque avec l’Australie et le Royaume-Uni.
À la suite d’une rencontre des ministres de la Défense et des Affaires étrangères des deux pays, ces derniers ont publié une déclaration conjointe exprimant leur « grande inquiétude face aux actions dangereuses et aggravantes de la Chine » par rapport au récif Second Thomas. Les Philippines ont fait face aux agressions récentes de Beijing dans cette zone, qui ont culminé le mois dernier avec les collisions de navires de la garde côtière chinoise avec des navires philippins.
Les bouées et les collisions avec des navires frustrent Manille et Tokyo
Cette semaine, le Japon a critiqué une autre infraction maritime de la Chine : l’installation non autorisée d’une bouée chinoise dans les eaux japonaises. Beijing a affirmé que la bouée, qui flotte au large de la petite île inhabitée d’Okinotorishima, à 1 700 kilomètres au sud de Tokyo, était destinée à l’observation de tsunamis.
The Japan Times a signalé que la région où flottait la bouée était « présumée riche en ressources minérales sous-marines ».
