Featuring: Vina Nadjibulla, Vice-President Research & Strategy, APF Canada
Excerpt: "There is a great deal of nervousness... this is all happening two weeks before the incoming president Trump takes office, and he of course already threatened Canada with 25% tariffs which have already generated quite a bit of anxiety among business as well as political leadership here in Canada.
...While everybody welcomes a change in government, what is difficult is that for the next few months, we are going to have a lame duck prime minister who has a very weak position when it comes to bargaining with president Trump on these tariffs and other issues... We have three to potentially five months of uncertainty ahead of us."
En compagnie de : Robert Williams, boursier du Programme de bourses de séjour dans la région Asie-Pacifique de 2024
Extrait : « Le système d'éducation postsecondaire au Canada fait face à une crise de financement et d'inscription. »
« Suite à des années de recrutement d'étudiants internationaux, le gouvernement force les universités et les établissements à réduire considérablement le nombre des inscriptions des étudiants internationaux. »
« Qu'est-ce que cela signifie pour l'éducation postsecondaire et les communautés associées ? »
Robert Williams, journaliste au Waterloo Region Record, est récemment revenu d'une mission spéciale en Australie, un pays confronté à des problèmes similaires en matière d'enseignement postsecondaire. Williams offre une feuille de route pour surmonter les tensions relatives aux politiques du Canada en matière d'étudiants internationaux.
La publication sera effectuée en trois parties et bénéficiera du soutien de la Fondation Asie Pacifique du Canada.
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait : « Les patrouilles aériennes et l'imagerie satellite pour contrer les activités illégales de pêche représentent une des actions les plus prometteuses, tangibles et pratiques que le Canada est en train de mener en Indo-Pacifique. »
« Cependant, elle affirme que le Canada pourrait aider davantage.
Il est temps que nous développions une relation stratégique et que nous dépassions les engagements épisodiques. »
En compagnie de : Jeff Nankivell, président et chef de la direction, FAP Canada
Extrait : « Les tarifs douaniers rendront la vie plus chère, affirme Nankivell, rappelant que le monde a déjà vécu des pressions inflationnistes au cours des deux dernières années dues aux conflits continuels. »
« À mesure que nous progressons dans un monde de tarifs douaniers, cela devient non seulement plus coûteux pour le consommateur, mais aussi pour les opérations commerciales. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait :Vina en réponse au retrait de la loi martiale en Corée du Sud :
« Le soulagement s'est fait ressentir partout dans le monde où la Corée du Sud est appréciée, mais nous devrons être à l'affût de ce qui se passera ensuite. »
« Il est difficile d'imaginer le président Yoon survivre à cette crise politique, étant donné qu'il n'était pas considérablement populaire auparavant. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait :« Lors de la création de la stratégie du Canada pour l'Indo-Pacifique il y a deux ans, l'Inde s'est distinguée comme partenaire essentiel et c'est ainsi que les Canadiens considéraient l'Inde : un pays partenaire ami avec lequel nous souhaitions réaliser des choses. »
« Dès lors, et dans l'espace de moins de deux ans, nous constatons une image complètement différente... »
« Les Canadiens se font pragmatiques, particulièrement dans le contexte actuel caractérisé par la possibilité de guerres commerciales et de tarifs douaniers, et reconnaissent le fait que l'Inde soit un acteur mondial majeur. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, Vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada (Segment sur la Corée du Sud à la minute 1:01)
Extrait :« Il s'agit d'une mise en scène de pouvoir de courte durée orchestrée par le président sud-coréen.Il a également tenté d'appliquer la loi martiale, mais l'opposition s'est organisée quelques minutes plus tard et l'a forcé à reculer. »
« La question qui se pose est : se retire-t-il en raison de l'échec de la loi martiale ? Ou en raison de la crise politique naissante dont il a été à l'origine ? »
« Il est difficile d'imaginer qu'il puisse survivre politiquement ; soit il démissionnera, soit il sera forcé de démissionner. Les rues de Séoul connaissent des protestations depuis la nuit dernière (temps local), qui continuent de prendre de l'ampleur, et je parie qu'il y en aura davantage ce week-end. »
« Il existe une tradition solide et de longue date d'organisation civile à Séoul, bien que le président ait toujours été impopulaire. »
« Je pense qu'il y aura plus d'appels à la démission. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait : Vina Nadjibulla a a été l'invitée du balado "Mortal Giants", animé par parSandy Garossino, ancienne avocate de la Couronne et chroniqueuse en affaires publiques au National Observer Canada.
« Cette affaire va bien au-delà du Canada. Les accusations portées contre l'Inde soulèvent des questions fondamentales sur le respect du droit international. »
« Ce dont l'Inde est accusée devrait inquiéter toute personne qui tient au droit international et aux lois régissant l'ordre mondial. »
« Le chef des accusations porte sur le fait que l'Inde a décidé que certains individus aux États-Unis et au Canada constituent une menace à la sécurité de l'Inde, les qualifiant de terroristes. »
« C'est ainsi que l'Inde considère ces individus, également appelés séparatistes du Khalistan. »
« Et puisque le Canada n'a pas fait assez, il « incombe » à l'Inde de s'en débarrasser à la manière des États en zones de guerre. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait :« C’est un choc politique majeur.
Il n'y a pas d'autre manière de qualifier cette situation.
La Corée du Sud n'avait pas connu de loi martiale depuis sa transition vers une démocratie libérale dans les années 80...
« Il s'agit d'un conflit interne de pouvoir et d'un président impopulaire essayant de mettre en œuvre cette mesure au milieu de débats au sein du parlement sur le budget et de scandales, y compris ceux relatifs à son épouse, et d'autres sujets qui ont terni la démocratie et le système constitutionnel en Corée du Sud au cours des derniers mois. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait :« Il s'agit d'un tournant choquant, pour le décrire au mieux. »
« La Corée du Sud a connu la loi martiale auparavant, mais pas depuis que le pays est devenu une démocratie libérale à part entière dans les années 80. »
« C'est donc un développement sans précédent et inhabituel. »
« Il est important de souligner que la menace nord-coréenne n'est pas la raison principale de cette crise, surtout dans le contexte régional actuel. La préoccupation immédiate est le risque de violence dans les rues. Le prochain point d'attention sera les luttes de pouvoir internes au sein du parlement. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait :« Le président Yoon reste impopulaire et refuse de collaborer avec l'opposition. De plus, il néglige de s'attaquer au coût de la vie, une préoccupation majeure des citoyens sud-coréens... »
« Le discours du président Yoon, déclarant la loi martiale, comprenait des propos incendiaires accusant l'opposition de collaborer avec les communistes de la Corée du Nord et d'être des ennemis de l'État.
L'opposition a démontré que le président et son parti manquaient de compétence, qu'ils étaient corrompus, élitistes et n'ont cessé de revendiquer leur démission. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait :« Il s'agit d'un conflit interne de pouvoir et d'un président impopulaire essayant de mettre en œuvre cette mesure au milieu de débats au sein du parlement sur le budget et de scandales, y compris ceux relatifs à son épouse, et d'autres sujets qui ont terni la démocratie et le système constitutionnel en Corée du Sud au cours des derniers mois. »
En compagnie de :Vina Nadjibulla, Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada and Sanjay Ruparelia, Professeur agrégé de politique, Toronto Metropolitan University & attaché supérieu, FAP Canada.
Extrait :Vina - « L’Inde ne cherche pas à semer le chaos dans les démocraties en Occident ou à discréditer les institutions démocratiques, contrairement à ce que la Russie, la Chine et l’Iran font. L’Inde est plutôt préoccupée par des enjeux perçus comme des menaces à sa sécurité nationale, comme le mouvement pro-Khalistan au Canada et dans d’autres pays. C’est vraiment la diaspora qui est visée. La Russie ne fait pas cela. La Chine, elle, fait les deux, en s’attaquant à la fois aux piliers démocratiques des sociétés démocratiques et en s’adonnant à de la répression transnationale de diasporas tibétaine, hongkongaise et ouïghoure. »
Sanjay - « Il y avait un risque que quelque chose comme cela arrive en raison de la gravité des allégations soulevées par le premier ministre Justin Trudeau et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). C’est arrivé dans un vide. Aucune accusation n’a été portée par la GRC, et aucun détail n’a été révélé sur le « où » et le « comment » des activités criminelles. Au temple de Brampton, la présence de responsables consulaires indiens a donné une occasion à ceux qui voulaient manifester. Et comme c’est souvent le cas, il y avait une frange qui voulait faire de la casse et des purs et durs qui cherchaient la confrontation. »
Le rapport sur le commerce et l'investissement international de la Fondation Asie Pacifique du Canada: L'impact du PTPGP sur le commerce entre le Canada et l'Asie-Pacifique
Extrait :« Un récent rapport sur l'impact du PTPGP sur le commerce entre le Canada et l'Asie-Pacifique, publié par la Fondation Asie Pacifique du Canada lors d'un événement parallèle réunissant des experts sur le commerce international au cours des réunions de la commission, a mis en avant les bienfaits économiques pour le Canada depuis la ratification du pacte commercial. »
« Dans l'ensemble, l'Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) a favorisé le commerce de marchandises et de services du Canada avec les sept économies de l'Asie-Pacifique signataires de l'accord, à savoir l'Australie, Brunéi, le Japon, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Vietnam (les « AP7 »).
Le Singapour et le Vietnam :
Au cours des cinq années suivant la ratification de l'accord (2019-2023), le commerce de marchandises du Canada avec ces pays a augmenté de 38 % (passant d'environ 48 G$ CA en 2018 à plus de 66 G$ CA en 2023), principalement en raison des importations de biens de consommation et de machinerie industrielle.
Au cours des cinq années suivant la ratification de l'accord (2019-2023), le commerce de marchandises du Canada avec ces pays a augmenté de 38 % (passant d'environ 48 G$ CA en 2018 à plus de 66 G$ CA en 2023), principalement en raison des importations de biens de consommation et de machinerie industrielle. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait : « Certains chapitres doivent être mis à jour pour se conformer aux normes récentes du PTPGP, particulièrement concernant le commerce numérique[...] »
« Le Canada devrait, en tant que président, s'assurer de maintenir l'élan initié par la Nouvelle-Zélande l'année dernière, qui est parvenue à convaincre le bloc d'approuver le mandat, et chercher à le renforcer davantage. »
Politico
Bloc commercial en Indo-Pacifique : la décision d'adhésion de la Chine reléguée aux oubliettes
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait : « Le problème concernant Taïwan réside dans le fait qu'un consensus n'a pas été atteint auprès de certains membres, notamment la Malaisie et Singapour. »
« Le groupe a conclu que l'expansion ne se ferait pas sur le principe du premier arrivé, premier servi. [Le Costa Rica et Taïwan] sont les candidats les mieux préparés pour remplir toutes les normes du marché. »
« Mais la question de Taïwan demeure non résolue en raison des enjeux politiques avec la Chine. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait : Vina Nadjibulla a participé au balado Mortal Giants, animé par Sandy Garossino, ancienne avocate de la Couronne et chroniqueuse en affaires publiques.
« Nous nous souvenons de la visite du président Poutine en juin 2024 en Corée du Nord. Nous nous souvenons de la visite du président Poutine en juin 2024 en Corée du Nord, durant laquelle les la Russie et la Corée du Nord ont restauré un accord de défense mutuelle datant de la guerre froide. Depuis, nous avons constaté une coopération accrue entre les deux pays. La Corée du Nord fournissait à la Russie des munitions et même des armes dont celle-ci avait besoin. En contrepartie, Moscou avait donné à la Corée du Nord de l'argent, du carburant et des aliments. Tout cela se passait de manière très stratégique et calibrée. »
« La Chine, quant à elle, soutient aussi la Corée du Nord, mais dans une moindre mesure. Aujourd'hui, c'est la Russie, un acteur imprévisible, qui est le principal fournisseur de la Corée du Nord. La question demeure : le président Poutine donnerait-il à la Corée du Nord, en plus des aliments et du carburant, des technologies de pointe sensibles à des fins militaires ? »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait : « Le plan des États-Unis de déployer des unités de missiles avancées au Japon et aux Philippines est « conforme à la stratégie élargie de Washington visant à améliorer la coopération militaire avec des alliés clés, notamment le Japon et les Philippines, pour se préparer aux éventualités potentielles concernant Taïwan. »
« Il s'agit d'efforts pour renforcer ses capacités de dissuasion dans l'Indo-Pacifique, en réponse aux efforts de modernisation et de mise à niveau effectués par la Chine ainsi qu'à son attitude de plus en plus agressive envers Taïwan. Cela créera également sur le terrain des avancées qui ne pourront pas être annulées par la prochaine administration américaine. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait : Vina Nadjibulla a souligné que le partenariat d'Ottawa avec le CMCF (Cadre Mondial de Coopération et de Formation) est un exemple de la relation croissante avec Taïwan ces dernières années.
« Je me réjouis de voir le Canada faire partie de cette coalition », a-t-elle déclaré. Renforcer les capacités à Taïwan serait « essentiellement une tentative pour préserver la démocratie et la sécurité à Taïwan. »
En compagnie de : Vina Nadjibulla, vice-présidente chargée de la recherche et de la stratégie, FAP Canada
Extrait : Vina Nadjibulla a participé au balado Mortal Giants, animé par Sandy Garossino, ancienne avocate de la Couronne et chroniqueuse en affaires publiques.
« Je pense que si l'Ukraine est le premier grand perdant de cette élection, l'Union européenne serait le deuxième. Le président élu Trump a montré beaucoup d'hostilité envers l'Union européenne et la notion d'une Europe unie. Il ne souhaite aucunement s'adresser à Bruxelles et à l'UE en tant que bloc. Il préfère travailler de manière bilatérale avec certains chefs d'État européens, comme le président de la Hongrie. »
« Les États-Unis et l'Union européenne comptent des décennies de coopération politique et culturelle. D'ailleurs, ils possèdent la plus importante relation commerciale bilatérale et d'investissement au monde. »
« Je pense que cela dépendra si l'Europe est en mesure d'agir en unité, suivant la notion soulevée par le président français quand il a rappelé : si c'est « L’Amérique d’abord », alors nous devons aussi adopter une approche « « Europe d'abord. » »
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