Le président chinois Xi Jinping entamera dimanche son premier voyage en Europe depuis près de cinq ans, comprenant une visite en France, en Hongrie et en Serbie.
Asia Watch Archive
Prabowo Subianto semble avoir surmonté l’obstacle final pour devenir le prochain président de l’Indonésie.
À la suite de l’élection présidentielle nationale qui s’est déroulée en février – au cours de laquelle M. Subianto a obtenu 58,6 % des votes – les deux candidats éliminés ont affirmé que M. Subianto était complice d’une fraude électorale à grande échelle, et que le président de l’Indonésie, Joko Widodo, avait fait pencher la balance en sa faveur. (Le fils de M. Widodo, qui est maintenant vice-président élu, était le colistier de M. Subianto.)
Après quatre années en poste, l’ambassadeur de Chine au Canada, Cong Peiwu, quitte Ottawa.
Les élections et les démissions du mois d’avril pourraient modifier la composition politique de l’Indo-Pacifique, de la Corée du Sud à Singapour, alors que d’autres scrutins sont prévus en Inde et dans les îles Salomon plus tard ce mois-ci.
Alors que les médias annoncent de nouveaux affrontements entre l’Iran et Israël, la liste des « points chauds » mondiaux potentiels et actuels s’allonge, ce qui crée des défis pour certains gouvernements et des occasions pour d’autres.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine, la guerre civile au Myanmar, les hostilités dans la mer de Chine méridionale, les tensions concernant Taïwan et, maintenant, un conflit potentiel au Moyen-Orient : tous ces événements retiennent l’attention de plus en plus divisée des diplomates du monde entier.
Aujourd’hui, les dirigeants du Japon, des Philippines et des États-Unis se réunissent à Washington dans le cadre d’un sommet trilatéral historique. La rencontre survient alors que la Chine et les Philippines se disputent en mer de Chine méridionale et que les États-Unis s’efforcent de renforcer leurs liens avec les États susceptibles de contrebalancer l’influence de Beijing dans la région.
Dimanche dernier, Justin Trudeau, premier ministre du Canada, a dévoilé un investissement ambitieux de 2,4 milliards $ CA pour « bâtir l’avantage canadien en matière d’IA », la majeure partie des fonds servant à améliorer les capacités informatiques et à élaborer des infrastructures technologiques pour les chercheurs.
Washington et Londres ont imposé la semaine dernière des sanctions à un groupe de pirates informatiques qui aurait été associé au ministère chinois de la Sécurité d’État, alléguant que Beijing avait parrainé une campagne coordonnée de cyberespionnage ciblant des millions de personnes aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande. Beijing a nié son implication.
Le Sierra Madre, un navire rouillé datant de la Seconde Guerre mondiale, est à nouveau au cœur de tensions récurrentes entre la Chine et les Philippines en mer de Chine méridionale.
Du 18 au 20 mars, la Corée du Sud a accueilli le troisième Sommet annuel pour la démocratie, un rassemblement d’experts et de dirigeants créé par les États-Unis pour lutter contre le « recul démocratique » dans le monde.
Le rôle de plus en plus actif de la Corée du Sud dans la promotion de la démocratie au niveau mondial souligne son statut émergent « d’État pivot mondial », un concept que le président sud-coréen Yoon Seok Yeol a mis de l’avant après son accession au pouvoir en 2022.
La démission brusque du président du Vietnam, Vo Van Thuong, le 20 mars dernier (la deuxième démission de la sorte en deux ans) a ébranlé certains investisseurs étrangers et soulevé des questions sur la stabilité politique du pays. Bien que la présidence soit en grande partie un rôle cérémonial, M. Thuong était tout de même le deuxième dirigeant le plus puissant du Parti communiste vietnamien.
Des milliers de personnes fuient le Myanmar pour éviter une conscription militaire qui les obligerait à se battre contre une opposition armée ayant récemment fait des percées contre la junte militaire au pouvoir dans le pays.
La commission électorale indienne a annoncé samedi que les prochaines élections en Inde – les plus grandes élections au monde, avec 968 millions d’électeurs inscrits – se dérouleront en sept phases, du 19 avril au 1er juin.
L’Inde signe un nouvel accord commercial avec l’Association européenne de libre-échange, qui regroupe quatre économies non membres de l’UE : l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein et la Suisse. Une fois l’accord en vigueur, l’Inde lèvera les droits de douane sur la plupart des produits industriels en échange d’un investissement d’environ 100 milliards $ US sur une période de 15 ans.
Lundi, la Chine a conclu ses réunions annuelles de la Conférence consultative politique du peuple chinois et du Congrès national du peuple, communément appelées les « deux sessions ». En ce qui concerne l’économie, Beijing a annoncé un objectif de croissance du PIB « d’environ 5 % », soit la même cible qu’en 2023.
Samedi dernier, la Chambre basse du Japon a approuvé un projet de budget de 1 billion $ CA (112 billions de yens) pour le prochain exercice financier.
Cette semaine, l’Australie (plus précisément Melbourne) a accueilli le sommet des dirigeants de l’ANASE sur le climat, les énergies propres, le commerce et la sécurité maritime, en particulier en mer de Chine méridionale.
Mardi, l’Australie a annoncé son intention de faire passer sa flotte de navires de guerre de 11 à 26 bâtiments – un nombre inégalé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale – d’ici le milieu des années 2040.
Les rencontres de Mme Joly à Munich laissent présager un dégel des relations avec l’Inde et la Chine
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a rencontré le ministre indien des Affaires extérieures, S. Jaishankar, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité qui s’est tenue cette fin de semaine. Aucune des deux parties n’a publié de compte-rendu, mais Mme Joly a mentionné sur Twitter qu’une « discussion franche » avait eu lieu sur les relations entre le Canada et l’Inde. M. Jaishankar a déclaré que la conversation « a été naturellement axée sur l’état actuel de nos relations bilatérales ».
La conférence sur la sécurité, l’une des plus exclusives au monde, s’ouvrira vendredi à l’hôtel Bayerischer Hof de Munich. La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, participera à la 60e conférence de Munich sur la sécurité, tout comme la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, le secrétaire d’État, Antony Blinken, et les secrétaires généraux de l’OTAN et des Nations Unies.